Manifeste en cours de rédaction, merci pour votre patience :-)
Approche biomimétique: la société de l’animal humain
Nous sommes des animaux
Nous avons une fâcheuse tendance à oublier que nous faisons partie de la nature et que nous sommes des animaux. Cela représente un grave danger pour l’humanité car nous dépendons fortement de la nature pour répondre à nos besoins vitaux. Nous sommes bien plus influencés par nos instincts que nous ne voulons bien l’admettre. Et bien que notre cerveau soit plus évolué que le reste des animaux, eux aussi ressentent de la souffrance, développent un caractère et leur propre langage. Et comme nous ne savons pas vraiment ce qu’est la conscience, nous ne pouvons stipuler si les autres animaux en sont démunis ou pas. Nous sommes des mammifères, et nous avons beaucoup de caractéristiques en commun avec eux. Donc, bien qu’il soit prudent de dire que nous semblons être l’animal le plus évolué sur terre, ce qui nous à permis de nous distancer en apparence de la nature, il est tout à fait imprudent de dire que nous sommes en dehors de la nature, ou que nous ne sommes pas des animaux. Au moment d’étudier les sociétés humaines, il est donc logique de se référer en premier lieu à comment les animaux interagissent entre eux.
Nous copions la nature
La grande force qui rend unique l’animal humain est son génie créatif ce qui rend l’aventure humaine fascinante. Mais il faut à nouveau faire preuve d’humilité et pondérer. Pour apprendre à voler, nous avons étudiées les ailes des oiseaux. Le résultat est lamentable car l’efficacité énergétique et les capacités globales sont très mauvaises en comparaison. Toutes les machines que nous construisons sont nuls si nous les comparons à la nature. Comparez des engins de chantier à une armée de fourmis, comparez la faune abyssale à un sous-marin… Alors que nous nous pensons supérieur(e)s aux autres animaux et à la nature, souvent nous copions avec des résultats mitigés. Et pour apprendre à vivre ensemble en société, bien que nos sociétés semblent à première vue assez complexes, leurs fonctionnements ne sont pas fondamentalement différents de ceux du reste du vivant. Pour s’en persuader, il suffit d’observer comment les arbres et les champignons communiquent entre eux et s’échangent des ressources créant des systèmes complexes de survie. Ne soyons pas trop imbus de nous-même.
Les interactions chez les autres êtres vivants
Les biologistes ont observés dans la nature 6 principaux types de comportements détaillés dans le tableau à votre gauche (source: https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/sciences/les-relations-entre-les-individus-d-une-communaut-s1194) et que nous allons classer en deux groupes pour notre analyse.
Le premier groupe sont les comportements à impacts négatifs : compétition, prédation, parasitisme. Ils sont bien connus et compris de tous car ils sont assez simples, et correspondent à la pensée dominante: on nous rabâche sans arrêt qu’il n’y a pas d’alternative: l’homme serait un loup pour l’homme, le capitalisme est donc présenté comme l’ordre des choses. Le storytelling de la culture dominante est simple: pour bien vivre, il faut se protéger des prédateurs et des parasites et entrer en compétition pour s’assurer une place au soleil.
Le deuxième groupe sont les comportements à impacts positifs : la symbiose, le mutualisme, le commensalisme. Ils sont moins mis en avant dans la culture dominante, mais tout aussi important car ils permettent de compenser les comportements à impact négatifs dans la société.
C’est en étudiant ces comportements de plus prêt que nous allons pouvoir comprendre réellement ce qui se passe. Si l’humanité veut subsister dans des conditions enviables au delà de la crise écologique globale qui nous frappe actuellement de plein fouet, il faut absolument que le modèle dominant soit modifié pour que les comportements de ce deuxième groupe soit les comportements prioritaires. Cela nécessite une refonte complète du modèle économique et de gouvernance.
Les comportements à impacts négatifs
La compétition
Il est étonnant de voir à quel point la compétition est présentée dans le système politico-économique dominant comme quelque-chose de grandiose et d’inévitable, alors que c’est le seul type de comportement qui a un impact négatif sur tous le monde. Nous devrions au contraire essayer de diminuer la compétition au maximum, puisque cela mène à l’épuisement des espèces et des ressources.
De toute manière, la compétition nous a emmené dans un gouffre et nous sommes actuellement en train de tomber dans le vide. Notre problème c’est que les gens s’accrochent à ce modèle, et les conséquences sont toujours plus graves. Mais la compétition ne pourra pas rester le comportement favoris pendant encore longtemps. Nous nous dirigeons vers la fin de la compétition de grés ou de force car lorsque les conséquences seront encore plus graves, les animaux humains changeront vers d’autres types de comportements du deuxième groupe, ceux a impact positif, car ils n’auront d’autres choix pour leur survie.
La compétition appartient au passé. Réjouissons-nous de la mort imminente du capitalisme.
La prédation
La prédation a mauvaise presse dans la culture dominante. Normalement, on est censé en avoir finit avec l’esclavagisme et le colonialisme, et nous sommes sensés être protégé par les lois des états nations. Tout cela dans le but d’empêcher la prédation entre les humains. Le problème, c’est que la ligne entre compétition et prédation est très fine et souvent elle est franchie. Les gagnants de la compétition deviennent des prédateurs.
Au niveau de la géopolitique, les pays dominants sont clairement dans la prédation des ressources des pays pauvres. Les dirigeants et marchands d’armes trouvent toujours des excuses pour faire pleuvoir des bombes.
Au niveau de l’économie internationale, les choses ne sont guerre différentes. Lorsque que par exemple vous buvez du café, vous mangez du chocolat, ou vous achetez des vêtements, vous êtes clairement et malgré vous dans un comportement de prédation envers les travailleurs de certains pays qui n’ont aucuns droits, qui sont nos esclaves.
Au niveau de l’économie nationale, la compétition est globalement injuste, puisque les règles du jeux sont injustes. L’avenir des individus dépend principalement de leur position de départ sur l’échelle sociale qui assure aux classes supérieures un capital matériel, relationnel et culturel qui facilite grandement la tâche honteuse de faire substituer la domination de leur classe. Par le jeux du profit, leur capital abjecte permet la prédation légale et institutionnalisée des classes inférieures.
Lorsque la compétition est injuste, elle devient donc prédation. Sous couvert de “droit à la compétition” présentée à tort comme vertueuse, le capitalisme est donc intrinsèquement lié à la prédation. C’est un système de compétition et de prédation. Les pires comportements sont flattés. Cette société caduc d’imbéciles finira-t-elle enfin par s’effondrer sur elle-même?
Il est fort probable qu’elle s’effondre puisque nous sommes actuellement dans un niveau de prédation extrême vis-à-vis de la nature, ce qui est en train de mettre à mal la capacité de la planète terre à nous héberger. Les comportements de prédation risque fortement de se retourner contre nous lorsque la roue tournera… et fort est de constater que ce processus à déjà commencé.
Le parasitisme
Le parasitisme dans les sociétés humaines est un comportement normalement à la marge mais qui s’amplifie quand le système est en crise. Lorsque nous parlons de parasitisme ici, ce n’est pas dans un sens péjoratif mais nous plutôt en tant qu’un indicateur fort que quelque-chose va mal.
Par exemple, dans les pays développés, une partie grandissante de la population n’a plus envie de travailler. Puisque la compétition économique est indigne, et que le travailleur est toujours mis sous plus de pression, remplacé par des robots, et pressé jusqu’à la dernière goutte du citron. Dans ces conditions, il est normal que certains préfèrent baisser les bras et qu’un grand nombre soit tout simplement obligé de baisser les bras tout court, car ils ne sont pas considéré suffisamment apte ou productif par un système obsédé par la compétition. La prédation mène à l’écrasement des classes inférieures, au déclassement social, ce qui demande toujours plus d’aide social pour compenser. Le parasitisme est donc un comportement d’auto-défense, tout à fait naturel. Je suis viré, trop jeune, trop vieux, trop bête, sans diplôme, pas assez expérimenté, sans ceci sans cela, pas assez de ceci, trop de cela… le système me déclasse socialement, donc le système n’a qu’à me prendre en charge totalement.
Comme second exemple, nous pouvons citer le terrorisme. Le terrorisme est une technique d’auto-défense employée par les populations qui n’ont pas d’autres choix. Par exemple, les palestiniens n’ont pas d’armée officielle pour défendre leurs intérêts, la population est victime d’une colonisation brutale et d’une apartheid. Dernier recours: on va creuser des tunnels et venir égorger et violer vos femmes et vos enfants.
Dans ces deux exemples, le parasitisme est un comportement d’adaptation à une prédation initiale. Mais plus largement, le parasitisme a tendance à émerger lorsque le système est injuste d’une manière ou d’une autre. Par exemple, si on applique dans une société à grande échelle la maxime “chacun selon ses besoins, et chacun selon ses moyens”, ce qui est l’essence de l’idée communiste, on crée une égalisation de force entre les individus et on enlève toute notion de mérite. A ce moment, la motivation des individus diminue puisque ce système favorise les plus fainéants… mécaniquement il y aura donc plus de gens qui vont vouloir parasiter le système et ils travailleront moins (sauf dans le cas du communisme à petite échelle, donc comme le fonctionnement d’une tribu, ou la pression sociale entre les individus sera plus forte ce qui forcera les gens à tous travailler et ce qui peut même dans ce cas motiver les gens à travailler pour leur famille élargie mais ce fonctionnement est extrêmement difficile voir impossible à appliquer à grande échelle).
Pour conclure sur les comportements à impact négatifs, nous pouvons dire qu’actuellement, nous vivons dans une société avec beaucoup de compétition et de prédation, et une dose anormale de parasitisme ce qui montre que la société est en crise et que nous aurions bien besoin d’un grand bol d’air et de renouveau.
Les comportements à impacts positifs
Heureusement pour nous, les gens se sont battus pour que des comportements plus vertueux puissent venir compenser les effets néfastes. Les gens en avaient marres des grands chefs: papes, rois et semblables tyrans,… et ils leur ont couper la tête.
Les humains se sont organisés en états-nations.
S’il n’y avait que compétition, prédation et parasitisme dans la société, celle-ci serait invivable, ce qui est malheureusement le cas dans certaines parties du monde lorsque l’état cesse presque totalement de jouer son rôle. Et qu’il n’y a pas d’autre structure sociale.
La symbiose
La famille, la tribu, les etats nations, … A REDIGER
Le mutualisme
La famille féministe A REDIGER
Le commensalisme
A REDIGER
Synthèse
Espèce A | Espèce B | Association | Capitalisme | Communisme | Mutuellisme | |
Compétition | – | – | Mixte | 💯 | 🙅 | 🤏 |
Prédation | + | – | Forcée | 💯 | 🙅 | 🙅 |
Parasitisme | + | – | Forcée | 🙅 | 🤏 | 🙅 |
Symbiose | + | + | Forcée | 🙅 | 💯 | 🙅 |
Mutualisme | + | + | Libre | 🙅 | 🙅 | 💯 |
Commensalisme | + | 0 | Mixte | 🤏 | 💯 | 💯 |
Les 3 voies
A REDIGER
Les associations libres ou forcées
A REDIGER
Les comportements exclus
A REDIGER
Les comportements tolérés
A REDIGER
Amis-ennemis
A REDIGER